Dépendance affective : est-ce VRAIMENT mon cas ? (test inclus)

Dépendance affective : est-ce vraiment mon cas ? (test inclus)

La dépendance affective est un phénomène beaucoup plus répandu qu’on pourrait le penser.Lors de mes nombreux coachings, j’ai compris que la majeur partie du temps, la souffrance de la personne après une rupture amoureuse n’est pas uniquement dû à son ex, mais aussi à cause de sa dépendance affective.Ne voyant aucune ressource complète sur ce sujet, j’ai pris la décision d’en créer une en approfondissant le plus possible ce problème tout en offrant des techniques pour le résoudre de manière efficace.Ce guide est valable pour toute personne en situation de dépendance affective, que celle-ci touche à sa relation amoureuse, ses ami(e)s ou à sa famille.

1. Qu’est-ce que la dépendance affective ?

La dépendance affective n’existe pas.

Ce terme – popularisé dans le livre “Ces femmes qui aiment trop” de la psychothérapeute Robin Norwood – désigne en vérité ce qu’on appelle le trouble de la personnalité dépendante, qui est donc la seule vraie définition de la dépendance affective.

D’après le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le trouble de la personnalité dépendante est une condition chronique ou à long terme qui se caractérise par un “besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant’ et à une peur de la séparation.”

Pour la suite de ce guide, je vais utiliser le terme de dépendance affective pour une meilleure compréhension du problème mais il est important de retenir encore une fois que ce terme n’existe ni dans les manuels médicaux ni dans les études scientifiques.

Ce besoin général et excessif d’être pris en charge pour le dépendant affectif provient d’une forme déficiente de la recherche du droit de vivre chez la personne concernée (j’y viens) : il ou elle va reporter sur les autres le pouvoir de confirmer sa valeur en tant que personne.Mais qu’est-ce que le droit de vivre ?Le droit de vivre, c’est reconnaître que nous avons nos propres goûts, nos propres désirs et que nous sommes capables d’en profiter ; C’est également se sentir confortable avec nos besoins et nos émotions, mêmes si ces émotions sont désagréables à vivre.La dépendance affective survient lorsqu’une personne va penser que le droit de vivre des autres est prioritaire et vaut mieux que son propre droit de vivre, mais surtout, que le droit de vivre que l’autre lui attribuera sera LE droit de vivre à avoir pour être reconnu dans la société.La personne concernée va alors entrer dans une phase de dépendance affective en mettant son propre droit de vivre en sourdine pour satisfaire celui d’une autre personne dans le but de rechercher une validation de la part de cette personne et ainsi obtenir un droit de vivre qui correspond à ce que l’autre attend.En agissant de cette façon, le dépendant affectif est certain que le droit de vivre qu’on lui attribuera en vaut la peine et est déjà validé par l’autre : il n’y a donc aucun conflit ni aucun rejet possible de la part de l’autre.Pour y parvenir, la personne en situation de dépendance affective va utiliser la plupart du temps une relation – qu’elle soit amoureuse, amicale, familiale ou professionnelle – de manière “transférentielle” : la personne va cacher ses propres besoins pour être en mesure de satisfaire pleinement les besoins de l’autre. Dans un terme plus scientifique, on parle alors d’aliénation de soi.C’est ici le problème majeur du dépendant affectif : comment nourrir son besoin d’être aimé et confirmé tout en ne l’exprimant pas de façon claire ?

2. Pourquoi est-ce que c’est grave ?

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Eckhart Tolle

Écrivain et conférencier

Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre.

Une personne en situation de dépendance affective ne cherche pas à comprendre son mal-être intérieur pour le résoudre en profondeur, mais cherche au contraire à fuir le plus possible son anxiété et ses angoisses en cherchant à combler son mal-être intérieur grâce à des éléments extérieurs uniquement.En agissant de cette façon, le dépendant affectif entre alors dans un cercle vicieux qui présente 3 grands risques majeurs pour sa santé, mais aussi pour son cercle social proche.

Risque n°1 : comportement destructeur

Le premier risque majeur pour le dépendant affectif, c’est le côté destructeur de ce cercle. Le fait de chercher à combler son mal-être intérieur grâce à un élément extérieur peut l’amener à être dépendant de substances toxiques tel que l’alcool ou des drogues en tout genre. Au-delà de ces éléments extérieurs ravageurs pour sa santé, il peut aussi trouver son “bonheur” chez quelqu’un d’autre grâce à un ami, grâce à sa famille ou comme c’est le cas la plupart du temps grâce à une relation amoureuse. Pensant que l’autre personne ou que l’autre chose est un élément indispensable à son bien-être, il en devient alors totalement dépendant et se sent alors dévasté lorsque cette personne ou cette chose vient à disparaître de son quotidien.

Risque n°2 : rupture amoureuse et dépression sévère

Lorsque survient justement pour une personne en situation de dépendance affective une rupture amoureuse ou lorsque le dépendant affectif ne peux plus avoir accès à ce qui le rend heureux, une dépression sévère et très difficile à surmonter peut alors arriver.

Dans le cas de la rupture amoureuse en particulier, le dépendant affectif est dans l’incompréhension la plus totale : il ou elle ne comprend pas pourquoi son/sa partenaire à oser faire ça après tout ce que le dépendant à pu faire pour le rendre heureux.

Le dépendant affectif ressent alors un énorme sentiment d’injustice souvent accompagné de haine pour l’autre suivi d’une perte de confiance dans les relations amoureuses.

Risque n°3 : schémas relationnels ravageurs

On pourrait penser que le dépendant affectif est à la recherche d’une personne lui donnant ce qu’elle souhaite, mais c’est faux : ils vont en priorité et sans le savoir choisir un/une partenaire qui ne pourra pas combler leurs vrais besoins pour, justement, ne pas avoir à y être confronté. La dépendance affective dans un couple est courante lorsque le couple est constitué d’un pervers narcissique et d’un dépendant affectif (ce n’est d’ailleurs pas quelque chose de rare.)Les deux personnes sont en situation de détresse : le dépendant affectif manipule pour avoir de l’amour, tandis que le pervers narcissique manipule pour jouir de la sensation de se sentir supérieur et d’avoir le pouvoir sur l’autre.Il est important à ce stade de comprendre que la dépendance affective n’est pas motivée par l’amour, mais par nos peurs et nos angoisses. Il est donc plus facile de comprendre que le dépendant affectif manipule pour obtenir ce qu’il pense être de l’amour (J’aborde avec plus de détails le point sur la manipulation dans la sous-partie “les différences entre une personne dépendante et une personne normale”).

3. Comment savoir si on est dépendant affectif ou non ?

La chose la plus importante à comprendre ici est que nous sommes tous dépendants des autres, mais à des degrés différents.

Nous recherchons tous la validation de l’autre et la présence de l’autre : c’est un comportement humain naturel, nous sommes des êtres sociaux.

C’est à partir du moment où le besoin de validation est trop fort et qu’il influe sur notre bonheur et sur notre comportement qu’il y a danger.

Une personne avec un degré normale de dépendance ne recherchera jamais à valider à tout prix le besoin d’être estimé par l’autre : c’est dans cette situation qu’on parle alors de dépendance affective.

Test : découvre si tu es en situation de dépendance affective

Avant de voir les signes avant-coureur d’une dépendance affective, je te propose de remplir un test te permettant de déterminer ton pourcentage de dépendance affective.Ça prend moins d’une minute, et tu auras le résultat immédiatement.

Les signes avant coureur de la dépendance affective

D’une manière générale, une personne en situation de dépendance affective se sent mal dans sa peau : elle ressent quasiment chaque jour de l’anxiété accompagnée d’angoisses diverses et variés.

Ces angoisses, le dépendant affectif cherche à tout prix à les éviter sans essayer d’en comprendre l’origine, ce qui lui permettrait justement de s’en débarrasser définitivement : c’est le premier signe avant coureur.

Au contraire, cette personne est convaincue que ses angoisses et son anxiété disparaîtront grâce à l’autre : c’est le deuxième signe avant coureur.

Mais ce n’est pas pour rien si le dépendant affectif ne cherche pas à comprendre l’origine de son anxiété et de ses angoisses : c’est parce que cette personne redoute le contact avec son soi intérieur par peur de découvrir les véritables raisons de sa souffrance.

De plus, le dépendant affectif est terrorisé par le refus, le rejet ou l’abandon et ne supporte pas l’idée de se retrouver seul, même pendant quelques heures.

Le chercheur et psychologue américain Gregory L. Jantz à répertorié les 9 signes les plus communs lié à la dépendance affective :

  1. Avoir du mal à prendre des décisions sans conseil ni validation d’un tiers.
  2. Compter sur d’autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).
  3. Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur (peur des conflits, d’être rejeté, exclu.)
  4. Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.
  5. Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l’être.
  6. Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel.)
  7. Se sentir obligé de satisfaire les demandes et besoins d’autrui.
  8. Avoir vraiment besoin de l’approbation et du réconfort des autres.
  9. Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

Les différences entre une personne dépendante affective et une personne normale : le cas de la relation amoureuse

Il est normal et évident que toute personne normalement constituée qui est amoureuse est dépendante de l’être aimé, mais uniquement jusqu’à un certain seuil. Une personne normalement amoureuse vit très bien les séparations de courte et longue durée avec l’être aimé, cette personne sait très bien que le moindre petit pépin dans la relation ne provoquera pas une rupture amoureuse soudaine.La personne normalement amoureuse se réserve du temps pour elle, pour sa famille et ses amis, mais aussi pour ses loisirs : la relation amoureuse ne prend pas une place centrale dans sa vie.Si une rupture amoureuse devait avoir lieu, la personne normalement amoureuse sera bien entendu triste et vivra elle aussi une période de deuil amoureux, mais beaucoup moins long et beaucoup moins intense que pour un dépendant affectif.Il est d’ailleurs très rare pour une personne normalement amoureuse de vivre une dépression après une rupture.Pour le dépendant affectif, c’est une toute autre histoire.Le dépendant affectif consacre énormément de temps et d’énergie pour sa relation amoureuse : c’est le pilier central de sa vie.Le dépendant affectif ne va pas hésiter un seul instant à s’éloigner de son entourage pour passer plus de temps avec l’être aimé, il sera aussi prêt à sacrifier ses activités préférés si c’est nécessaire.Pour arriver à ses fins et être rassuré de manière constante par son son/sa partenaire, le dépendant affectif va utiliser plusieurs méthodes sans même s’en rendre compte ou sans même penser que ce comportement n’est pas quelque chose de normal.Jeux de manipulation pour obtenir de l’affection et surveillance trop poussée de son/sa partenaire en fouillant son téléphone ou même son compte Facebook sont monnaie courante, mais enferment petit à petit le dépendant affectif dans son propre piège.Lors d’une rupture amoureuse, le dépendant affectif pensera bien souvent que son partenaire n’arrivait jamais à satisfaire pleinement ses besoins affectifs et se sentira également trahi et ressentira un sentiment d’injustice voir de haine à l’encontre de son ex.

Cette impression de n’en avoir jamais assez pour le dépendant affectif provient de ce qu’on appelle le manque affectif.Le manque affectif, c’est le décalage entre les attentes affectives et les possibilités de satisfaction. Lors d’une dépendance affective, il est important de comprendre que ce manque affectif ne pourra jamais être comblé par l’autre, peu importe ce que l’autre fera.

4. Pourquoi est-ce qu’on est dépendant affectif ?

La dépendance affective dépend de plusieurs facteurs et peut s’installer aussi bien durant l’enfance que durant la vie d’adulte en fonction de l’estime de soi de chacun.

La fausse croyance majeure du dépendant affectif

Le dépendant affectif à une croyance en lui : il pense en toute sincérité que seul un élément extérieur à lui pourra le libérer de ses angoisses et de son anxiété.

Lorsqu’il est face à ses angoisses, le dépendant affectif en est bien conscient et serait d’ailleurs prêt à jurer qu’il ferait n’importe quoi pour se débarrasser de ces angoisses en question, mais la démarche s’arrête ici.

Si le dépendant affectif est mis – contre son gré – en face de la raison de ses angoisses, il est capable de se “braquer” et de prétexter qu’il ne peut pas changer son comportement : il devient alors fataliste par peur d’aller plus loin en corrigeant la raison de ses angoisses pour éviter de devoir faire face au rejet de la part de l’autre en répondant à ses vrais besoins, ce qui mettrait un véritable terme à cette dépendance affective.

Mais si le dépendant affectif fait tout son possible pour éviter d’avoir à se questionner sur ses vrais besoins, c’est aussi parce qu’il peut tout simplement ignorer ce dont il a vraiment besoin : il ne parvient vraiment pas à exprimer ses désirs et ses angoisses.

Si les dépendants affectifs en arrivent à cette situation, c’est parce qu’ils ont, pendant trop longtemps, mis de côté leurs besoins, jusqu’à en oublier en quoi consistaient leurs besoins.

Un travail lié à leur identité est alors indispensable pour se débarrasser de cette dépendance.

Les origines de cette souffrance

Dans la majeur partie des cas, le problème lié à la dépendance affective vient de l’enfance de la personne. Si le dépendant affectif à été “mis de côté” par ses parents dans le but de répondre aux besoins d’un autre, il va alors intérioriser le fait que ses propres besoins n’en valent pas la peine, que les besoins des autres sont plus importants que les siens et qu’ils sont alors prioritaire, contrairement à lui. Cela peut prendre différentes formes, l’exemple le plus flagrant étant de donner plus d’intérêt à un autre enfant et à ses activités et donc de ne pas être “équitable” dans la répartition de l’attention ou encore d’interrompre l’enfant au moment où il en a le plus besoin pour répondre au besoin de quelqu’un d’autre.De ce fait, ces personnes n’osent plus se placer au centre de l’attention par peur d’essuyer un nouveau rejet de la part de l’autre et expriment très souvent une véritable angoisse du désaccord. En plus d’éviter autant que possible de se mettre dans une situation de conflit avec quelqu’un d’autre, les dépendants affectifs ont également du mal à refuser de rendre un service et finissent bien souvent par accepter de faire des choses qu’ils n’apprécient pas.

Une estime de soi fragile peut (aussi) engendrer une dépendance affective

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la dépendance affective ne vient pas que de l’enfance et peut également être déclenché durant l’adolescence ou même bien plus tard dans la vie d’adulte si la personne présente des fragilités concernant son estime de soi.

Il suffit alors qu’un événement désastreux survienne pour que la personne “switch” d’un mode de dépendance normal vers une dépendance affective sévère.

Cet événement désastreux peut prendre plusieurs formes comme par exemple le décès d’un proche ou bien vivre une relation puis une rupture amoureuse avec un pervers narcissique.

Dans le cas d’une personne ayant une estime de soi à tendance haute et stable, ce type d’événement n’impactera que très peu sa dépendance à l’autre.

En revanche, dans le cas d’une personne ayant une estime de soi à tendance basse et instable, ce type d’événement est désastreux et peut impacter en profondeur sa personnalité : cette personne peut alors développer une dépendance affective sévère.

5. Comment ne plus être dépendant affectif ?

Encore aujourd’hui, la manière que l’on a de traiter une dépendance, qu’elle soit liée à la drogue ou à l’alcoolisme par exemple est inefficace.Il faut revoir l’ensemble du processus, comme ça a été le cas avec succès au Portugal.

Ne pas traiter la dépendance affective comme une dépendance ou une addiction

Que ce soit pour la dépendance affective ou la dépendance à n’importe quelle drogue, il serait plus judicieux d’appeler ça un attachement.Un attachement à quelque chose qui vous libère d’un présent non désiré.La cause de la « dépendance » à quelque chose d’autre, c’est de ne pas supporter son présent, de ressentir un mal-être. La majorité des personnes autour de nous ont la capacité de se mettre à boire de l’alcool du matin au soir, mais ne le font pas grâce aux liens qu’elle entretiennent avec leur travail par exemple et les gens qu’elles aiment.Si tu te fais renverser demain par une voiture et que tu vas à l’hôpital pour une fracture à la jambe, les infirmiers vont probablement te donner de la morphine, pas vrai ?Sauf que la morphine, c’est un dérivé pur de l’héroïne (une des drogues les plus ravageuses pour l’être humain) et qui est beaucoup plus puissant que ce que les drogués ont pour habitude de consommer.Alors pourquoi, lorsque tu vas sortir de l’hôpital, tu ne ressentiras aucune dépendance ?

Dépendance, attachement, addiction : remise en contexte

Un exemple évocateur serait le cas de consommation d’héroïne par les soldats américain durant la guerre du Vietnam.

À leur retour aux Etats-Unis, 95 % d’entre eux ont tout simplement arrêté d’en consommer du jour au lendemain.

Comment expliquer alors le cas des personnes en situation d’addiction sévère ?

À leur retour aux Etats-Unis, 95 % d’entre eux ont tout simplement arrêté d’en consommer du jour au lendemain. l’expérience la plus connue revient à mettre un rat dans une cage vide avec la possibilité pour le rat de boire 2 types d’eau : une eau normale et une eau mélangée à de l’héroïne ou de la cocaïne.

Dans ces conditions, le rat préférera presque toujours l’eau mélangée à de la drogue, jusqu’à en mourir.

Lorsque le professeur Alexander a décidé de reprendre cette expérience et de placer le rat cette fois-ci dans une cage qui reviendrait à être le parc d’attractions rêvé pour rat, il s’est avéré que le rat n’aime pas l’eau droguée et ne la consomme presque jamais.

On pourrait penser à ce stade que cette situation précise ne concerne que les rats.

Sauf que cette expérience à été réalisé à grande échelle pour les êtres humains : au Portugal pour être plus précis.

Durant les années 2 000, le Portugal a connu le pire problème de dépendance à l’héroïne de toute l’Europe : 1 % de la population était dépendante, ce qui est énorme (cela représentait plus de 100 000 personnes.)

Pour éradiquer le problème, le Portugal a voulu faire comme ce qui se fait habituellement : humiliations, stigmatisations, punitions.

Ne voyant aucun résultat, le Portugal a alors décidé de voir les choses autrement et a créé un groupe de scientifiques mené par le docteur João Goulão et ayant pour objectif de trouver une solution à ce problème.

Leur conclusion fut étonnante : ils ont opté pour la dépénalisation de toutes les drogues, et surtout, ils ont décidé d’utiliser l’argent dépensé pour déconnecter de la société les personnes dépendantes et de le réutiliser pour les reconnecter par le biais d’un gigantesque plan de création d’emplois par exemple.

Le résultat fut le suivant : près de la moitié des personnes dépendantes ne l’étaient plus.

D’après leurs témoignages, les personnes anciennement dépendantes disent qu’avoir redécouvert un sens à leur à vie leur a aidé à avancer et à créer des liens et des relations fortes.

La solution à la dépendance affective

Typiquement, la solution reviendrait à vivre dans un environnement où l’on n’aurait pas l’envie de s’en échapper.

Alors que l’on pense qu’il faudrait uniquement rendre une personne sobre de sa dépendance, il s’avère en vérité que la seule méthode marchant vraiment est un mélange de thérapie associé à une reconnexion de la personne, a ce qu’elle souhaite vraiment puis d’agir en ce sens tout en se reconnectant avec ses pairs.

Adaptée à la dépendance affective, la solution reviendrait à se reconnecter à son soi intérieur, à connaître ses vrais besoins et à oser les satisfaire.

La dépendance à quelqu’un ou quelque chose disparaîtrait alors d’elle-même.

6. Quelles sont les étapes pour sortir de la dépendance affective ?

Se débarrasser de la dépendance affective n’est pas un travail facile, car cela requiert de casser un cercle d’habitude et de comportement : il y a une peur de l’inconnu qui entre en jeu et qui provoque une certaine quantité de stress en fonction de chacun.Mais le jeu en vaut largement la chandelle.

Agir, le mot d’ordre pour tout dépendant affectif

C’est le mot d’ordre, il va falloir faire le premier pas à un moment ou à un autre pour briser ce cercle néfaste dans lequel le dépendant affectif est coincé.Il faut changer ce cercle et passer à ce type de cercle :

  • S’évaluer
  • Faire un travail d’introspection
  • Agir en fonction des résultats de notre introspection
  • Recommencer

Cette boucle doit être faite dans l’idéal une fois par semaine pour ne pas brusquer le changement et ainsi éviter de laisser tomber, car la dépendance affective est un combat qui s’étale dans la durée : ce n’est pas un sprint.Mais avant même de rentrer dans cette boucle, une prise de conscience est absolument nécessaire, c’est ce que l’on va voir tout de suite.

Étape n°1 : prendre conscience de sa situation

Prendre conscience que l’on est dans une situation de dépendance affective est le premier pas indispensable vers la guérison.C’est quelque chose de très difficile à s’avouer que l’on est dépendant affectif, on peut penser que notre problème provient d’autre chose ou l’on peut même plonger dans un déni intense en croyant dur comme fer que notre situation émotionnelle est quelque chose de normal ou que l’on “mérite” cette situation.C’est pour cette raison que le test que je propose dans ce guide est important à faire : c’est une première action simple et facile, cela permet de se situer et de commencer à faire les démarches nécessaires pour s’en sortir.

Étape n°2 : démarrer la boucle introspection/action

Pour un dépendant affectif, l’ensemble du combat va se passer à l’intérieur de lui-même.Pour cela, le seul outil à sa disposition s’appelle l’introspection.C’est une méthode simple, mais redoutablement efficace qui consiste à aller “sonder” nos pensées, nos émotions, nos angoisses, nos envies, nos peurs, etc.L’idée, c’est de prendre un papier et un crayon et de commencer à noter tout ce qui nous passe par la tête pour pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent.À mesure que le dépendant affectif effectuera ce travail de questionnement, il comprendra de mieux en mieux ses besoins, d’où viennent ces peurs et sa dépendance affective et quelles actions faire pour s’en débarrasser.Une fois ce travail de questionnement effectué, il devra ensuite agir en fonction de ses réponses pour prendre confiance en lui : c’est la clé de la guérison.Peur de la solitude ? Le défi serait alors de passer une soirée entière seul avec soi-même, en coupant tout moyen de communication.Une fois cette boucle d’introspection et d’action effectuée, le dépendant affectif devra recommencer puis s’évaluer au moins une fois par mois pour mesurer sa progression et ne pas perdre sa motivation.

7. Comment aborder son combat contre la dépendance affective ?

La dépendance affective peut être pour la plupart des personnes le combat de toute une vie : c’est une situation qu’ils vivent depuis plusieurs dizaines d’années et s’en sortir semble être comme une seconde naissance lorsque cela arrive.Parce que c’est justement le combat de toute une vie, se débarrasser de la dépendance affective peut paraître insurmontable et effrayant : c’est la raison pour laquelle il faut partir avec une bonne mentalité.

Le temps nécessaire pour vaincre la dépendance affective

Se libérer de la dépendance affective peut prendre du temps et le remède miracle n’existe pas.Tu dois fuir les formations te proposant de résoudre ton problème de dépendance affective en quelques jours seulement : c’est impossible.Une estimation honnête d’une guérison à la dépendance affective serait plutôt de l’ordre de trois mois minimum lorsqu’on travaille seul.

Une histoire de mentalité avant tout

Se débarrasser de sa dépendance affective est un combat de tous les jours.Ce n’est pas un combat facile, cela prend beaucoup de temps et cela demande énormément d’effort de la part d’une personne dans cette situation pour inverser la tendance.Il y aura beaucoup de remises en question, beaucoup de journée à baisser les bras ou à en avoir une très forte envie : l’important est de continuer et de ne pas te laisser abattre.De plus, tu ne dois en aucun cas avoir honte d’être dépendant affectif : ça peut arriver à tout le monde, à n’importe quel moment de notre vie.

Concernant la confiance en soi

Il ne faut pas voir la montagne que représente l’arrêt de la dépendance affective et imaginer devoir l’escalader en entier du jour au lendemain, sans équipement et sans expérience.La clé pour parvenir à la résolution de la dépendance affective réside dans la persévérance : un pas en avant de plus chaque jour, chaque semaine.Sans même t’en rendre compte, tu auras déjà atteint le premier palier, puis le deuxième palier, puis enfin le sommet.Il te suffit juste de faire le premier pas en effectuant une première action même minime, puis recommencer une nouvelle action la semaine suivante et ainsi de suite.C’est en agissant de la sorte que tu reconstruiras petit à petit ta confiance en toi, ton amour-propre puis ton estime de toi.

8. Que faire à partir de maintenant ?

Tu as déjà pris conscience que tu étais – peut-être – en situation de dépendance affective en ayant fait le test que je te propose plus haut.L’idéal à partir de maintenant serait de marquer le coup en laissant un commentaire en bas de cet article et d’y ajouter ton score si tu le souhaites.Ce commentaire fera office de témoins entre toi et ton engagement à vouloir aller de l’avant.Et n’oublie pas, c’est une course de fond, pas un sprint.TonyAncien dépendant affectif

626 commentaires

  • Laurent

    Sans surprise 100% dépendant , j’ai depuis quelques semaines/mois commencé ce travail d’introspection et de stopper de choisir des masques pour « plaire «  ou être validé ou estimé par les autres , mais comme très bien expliqué , quand on se rend compte qu’on ne sait pas qui on est réellement depuis 48 ans c’est un peu le choc . Le chemin est difficile mais je sais que c’est le bon à suivre et cela me permettra de m’aimer réellement petit à petit . Merci beaucoup pour ce précieux guide .

  • 90%

  • Guillaume

    90%. En pleine face
    Et pourtant j’étais avec quelqu’un de bien cette fois ci et cette dépendance est survenu d’un coup, suite a une montée de colère irréversible sur un point bénin. Et mon cerveau s’est anesthésié, j’ai accumulé les mauvais choix et actions et en 3 jours je me suis auto-sabordé. Et la DA s’est amplifiée
    J’ai eu une relation toxique avec un PN il y a 3 ans et elle m’a détruit. Je n’ai eu qu’une relation entre temps, 1 an après, pas sérieuse dès le départ, mais quand ça s’est arrêté, en y repensant, les symptômes de la DA étaient bien présent, mais se sont vite estompés.
    Je me suis caché socialement ces 2 dernières années, ce qui amplifie surement la gestion de mes émotions que je n’ai pas su gérer, en rencontrant quelqu’un de bien cette fois. J’ai vraiment l’impression d’avoir bugué suite à trop de stimulations de mon cerveau coté cortex, ce qui a mis en place le schéma d’auto destruction que j’ai assimilé ces dernières années. Sans arriver à m’en débarrasser, c’est d’une violence une fois que l’on reprend ses esprits.
    Pa rapport à la vidéo, ma rupture me fait mal en terme de regrets. On étaient sur un nuage, et ma colère (incompréhensible) a tout emporté, engendrant des problèmes de communication par la suite, qui ont définitivement fait flipper ma partenaire. On était toujours au stade du départ (1 mois), mais c’était très intense dans la progressivité.1er conflit et BIM.
    C’est mon problème, quand une personne me plait réellement, je perds les pédales, me dit que c’est trop beau et je prépare mon suicide relationnel inconsciemment, c’est terrible de redevenir lucide uniquement quand tout s’est passé, et que c’est trop tard…
    L’avantage que je vais retenir de cette rupture (il faut bien avancer), c’est que j’ai pris conscience que le mal est ailleurs me concernant : mauvaise estime de moi et en approfondissant, (je suis hypersensible), je me suis pris dans la face que j’ai subi plusieurs TSPT (accident, trouble persistant du voisinage, PN) au cours de mes dernières années, et même je pense un TSTP complexe (harcèlement scolaire au collège pendant 2 ans).
    Sauf que j’étais dans le déni, je savais qu’un truc ne tournait pas rond, mais je passais systématiquement à autre chose en disant que la prochaine expérience (pro, amoureuse, amicale, de vie) serait la bonne.
    Mais force est de s’avouer (j’ai passé la quarantaine), il y a l’expérience des années qui est là, et ça ne peut pas toujours être la faute des autres.
    J’ai RDV avec une psychothérapeute dans 2 jours (ce sera une première pour moi), une thérapie va être nécessaire, je ne sais pas encore laquelle (TCC, EMDR, IFS), ce sera elle qui m’en dira plus.Je m’apprête a encore souffrir dans cette introspection mais j’aimerais me débarrasser de tout cela pour jouir de la 2e et dernière partie de ma vie.
    J’ai beaucoup apprécié cet article, le ton, le style, sa simplicité, tu tapes tellement dans le mille, merci à toi. C’est surement pour cela que j’ai voulu laisser mon expérience, me disant que ça me ferait du bien aussi de vider mon sac, étant assez seul au quotidien.

  • JohnJohn

    100%. J’ai une déformation des côtes. Le sternum ressort. Ça m’a flingué toute mon adolescence et visiblement c’est également ce qui flingue toutes mes relations sentimentales encore aujourd’hui.

    Comment résoudre ce complexe ? Pas sur d’y arriver très honnêtement…

  • julien

    80 mais je me sens toujours aussi dévasté.

  • Martine

    70%…25 ans de relation avec un homme pas libre…cette relation me convenait..disais je tjrs..car j ai ma liberté…je l ai quitté..et maintenant que je sais qu il a une nouvelle relation et su il ne veut pas revenir je souffre atrocement..c est insupportable..je veux que ça s arrête….
    Je voudrais tout faire…peut être comprendre cette dépendance affective….
    Merci

    • A

      Bonjour Martine et merci pour votre commentaire.

      Courage à vous, ce n’est jamais évident au début mais vous allez vous en sortir !

  • jean-christophe

    bon et bien 100%
    voilà mon histoire, j’ai été abandonné très jeune et adopté par des gens très bien qui m’ont donné une éducation. Lorsque je suis arrivé dans ce nouveau foyer, mes parents adoptifs ont eu une fille de manière naturelle et j’ai toujours eu l’impression qu’ils l’aimaient plus que moi. surtout mon père. j’ai toujours voulu être aimé et pour ça, j’ai menti dès mon plus jeune âge. ma vie depuis, n’a été qu’une succession de mensonges visant à me faire accepter par les autres. j’ai fait de grosses erreurs qui m’ont couté ma liberté à plusieurs reprises et mes relations amoureuses ce sont toujours déroulées de la même manière, au début elles sont tombées amoureuses de moi, du moins de l’image que je réussissais à créer et puis, au bout d’un certain temps, la rupture. entre temps, pendant toute la relation, j’ai menti, trompé, voler… tout ça pour entretenir l’image du début. À la fin, je me suis toujours mis en position d’infériorité afin d’essayer de sauver les relations et c’est à ces moments là que mes partenaires ont rompu. Presque à chaque fois en me disant que c’était à cause de mes erreurs passées. aujourd’hui, je me rends compte que c’est ma dépendance affective qui les a fait fuir (sinon, pourquoi ne pas m’avoir quitté lorsque je déconnais à plein tube?) la dernière en date est l’arrêt brutal et sans signes avant-coureur de ma relation avec la mère de ma fille, qui a duré plus de 10 ans et qui est intervenue au moment où je pensais que tout allait à peu prêt bien (emménagement dans une maison que nous faisions construire en toute complicité, un peu d’argent de côté suite à l’héritage de mes parents…) mais voilà, à me relire, je me rends compte que c’était surtout de la poudre aux yeux. 2 jours avant qu’elle m’annonce qu’elle voulait me quitter et après une crise de jalousie (saoul comme un cochon) après avoir passé la soirée avec un « ami » qui vient de se séparer de sa compagne et qui au passage s’était permis d’embrasser ma femme dans mon dos quelques années plus tôt et que j’ai surpris sans trop savoir quoi dire (au passage, je pense que je n’ai jamais digéré cet épisode et que depuis, à chaque fois que nous étions ensemble, revenait systématiquement me hanter cette peur qu’elle s’en aille avec lui) le lendemain matin, alors qu’elle me rappelait ma crise de la veille au soir (je ne m’en souvenais plus) j’ai eu ces mots «je suis complètement dépendant de toi ». le lendemain elle m’annonçait qu’elle me quittait et que sa décision était irréversible. j’ai donc tout fait pour gagner du temps, nous avons emménagé dans la nouvelle maison après que j’ai négocié pour que notre séparation physique ait lieu après les fêtes de noel pour, sois disant, épargner notre fille (en fait j’avais juste espoir qu’elle change d’avis, un miracle de noel en quelque sorte) nous avons passé une quinzaine de jours absolument terribles pendant lesquels nous étions sous pression en permanence, alternants entre disputes et pseudo réconciliations, et puis, patatras, le jour de mon anniversaire le 23/12/2023 (50 ans) après avoir passé la journée à boire (j’avais organisé une petite fête dans le but de lui faire croire que j’avais compris sa décision et que cette dernière ne m’ébranlait pas) nous nous sommes retrouvés dans cette fameuse maison, avec le fameux « amis » pour continuer à boire des canons. lorsque je me suis réveillé de ma sieste, j’ai retrouvé ma femme et 2 amis dont le fameux gars, dans le salon en train de siroter un verre. d’emblée j’ai vu que ma femme était très proche du fameux gars, mon sang n’a fait qu’un tour, et, profitant que laure soit absente de la pièce, j’ai demandé à tout le monde de partir. bien sûr elle m’a entendu, bien sûr j’ai nié et la s’en est suivi une dispute qui a eu pour conclusion ma mise à la porte (tout le monde s’est mis au milieu pour me faire entendre raison, bref je suis parti). Voilà donc quelques semaines que j’ai réintégré la maison que nous avions en location, les premiers rapports post séparation ont été très tendu, elle avait énormément de colère contre moi, elle m’a reproché de l’avoir manipulé, m’a dit qu’elle s’était rendu compte que notre relation était toxique pour elle, elle m’a, à nouveau, reproché toutes mes erreurs passées, elle a parlé de mes conneries autour d’elle (au moins au fameux gars dont je parle plus haut), j’ai eu l’impression qu’elle voulait légitimer sa décision auprès de nos amis communs (du moins ceux acquis à à sa cause) bref j’ai vécu l’enfer. surtout qu’elle m’avait promis de ne jamais me dénigrer lorsqu’elle a rompu. heureusement, depuis la semaine dernière le calme est revenu, nous arrivons à parler calmement et ainsi préserver notre fille qui se trouve bien malgré elle au milieu de tout ça. aujourd’hui, je passe par des phases plus ou moins douloureuse, j’essaie de passer le cap, je vois une Hypnothérapeute tous les 15 jours, et depuis que je vous lis, j’arrive à y voir un peu plus clair sur la raison principale qui a conduit à tout ça, j’ajoute, ça me semble important, que je suis un grand gaillard, plutôt costaud et avec une gueule de voyou, alors imaginez un peu le décalage entre mon apparence et mon moi intérieur…

  • Patrick

    Bonjour à tous,
    Tout d’abord je remercie Tony pour le travail qu’il a fait, je vais essayer de me procurer certains des livres qu’il recommande.
    J’ai lu beaucoup de témoignages, j’ai vraiment l’impression que chacun d’entre nous décrit les mêmes choses au niveau du mal être, peut importe la cause, le mal être me paraît être comun la recherche de l’amour à tout prix, jusqu’au jour où on en peut plus, et la même si nous sommes là cause de la rupture, très vite on regrette notre action, moi je le regrette tous les jours, mais dans une relation toxiques c’est la meilleure chose à faire, mais que ça fait mal et à tout âge.
    J’ai lu qu’il fallait prendre soin de soi, OK mais quand l’endroit où on se sent le mieux est au fond de son lit il y a beaucoup de travail à faire.
    Pour les psychologues faut vraiment faire attention de tomber sur le bon, pas comme moi, un psychologue d’un centre d’addiction qui après lui avoir dit que je buvait toujours autant et que je ne pensais qu’à mon ex ne s’intéressait qu’à mon problème avec l’argent, et qu’il n’était pas anormal de payer pour être avec la personne que l’on aime, j’ai arrêté de le consulter.
    Soyez fort, et sois fort Patrick avance bouge ton c.

  • Patrick

    Bonjour, j’ai obtenu 100/100.
    J’ai 71 ans je suis en rupture de relation depuis plus de 4 mois après une relation de séparation et de reconsiliation d’une centaine de fois en cinq ans, je pense à elle presque tout le temps, sauf quand je danse. Faudrait pas qu’elle soit au même endroit, je ne pourrai pas le supporter trop dur et je partirai.
    Je suis sous antidépresseurs et enciolitiques et alcools.
    J’ai envie de rien, je passe mon temps au lit, et à chercher à l’apercevoir.
    Je pourrais m’être lancé dans une autre relation j’en avais je pense l’opportunité mais il je n’avais pas le coup de cœur.
    Avant ça je suis resté marié 42 ans , mais en réfléchissant bien j’aurais dû quitter ma femme 10 où 15ans avant, mais j’ai toujours cru pouvoir reconquérir son amour, je suppose que j’étais déjà dépendant.
    J’ai lu beaucoup de choses qui m’ont fait comprendre mon état et toutes ont été de bon conseil.
    Je continue à essayer d’avancer comme ça en lisant et j’espère avoir le courage de sortir de cette emprise amoureuse et de libérer mon cerveau de mon dernier amour  » très toxique à mon goût en plus du genre une michetonneuse de 70ans » .
    Je déprime à fond, vaisselle de quinze jours, casseroles inutilisables et en plus il pleut.
    Voilà je me suis lâché, je vais essayer de me lever et doucher.
    Même aller danser ne me dit qu’à moitié, et ça c’est pas bon.
    Bon courage à tous.

  • 60% pour moi … sorti d une relation très compliquée avec plusieurs séparations, des addictions pour ma compagne et j en passe … 2 mois après j ai rencontré une nouvelle personne notre relation était parfaite pour elle comme pour moi et pourtant elle sait terminé par son choix apparemment elle était pas prête malgré m avoir présenté ses enfants famille et amis. Je n ai rien compris à ce désir de tout arrêter et surtout de couper absolument tout contact et de revenir 1 semaine après sur des sites de rencontre…
    je voulais la retrouver mais j ai abandonné l idée j en ai marre d être toujours dans les mêmes schémas.
    Je suis dépendant affectif je le sais le bonheur de ma compagne est primordial pour moi sûrement trop. Et surtout quand je vois ma dernière compagne j ai donné beaucoup alors que cette personne ne correspondait pas à tout mes critères.
    La peur de l’ abandon la peur d être seul le manque de discussion de partage tout ça me manque terriblement.
    J ai un gros travail à faire sur moi avant de penser à vouloir être en couple.
    Merci pour vos articles.

    • A

      Je vous en prie, merci pour votre commentaire !

  • melanie

    100%…. cela fait peur je ne vois personne avec ce taux…
    Je suis dans une rupture depuis 4jours.
    Et j ai mis ce mot de dependance affective sur mes maux depuis peux de temps

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire.

      J’ai accès à tous les résultats de mon côté, et je peux te confirmer que tu n’es pas la seule à avoir ce taux.

      Ne t’inquiète pas pour ce résultat, le plus important c’est d’avoir pris conscience que tu as une dépendance affective, tu as maintenant une piste de travail pour t’en remettre.

      Courage !

  • Fanny

    70% pour ma part. Je suis ravie de tomber sur ce site, tout est vraiment clair et utile, un grand merci. Après 22 ans de bonheur intense avec mon mari (et père de mes garçons), il est tombé amoureux d’une autre. Alors que j’ai toujours été bien dans mes baskets (hormis une estime de mon corps pas top -je me trouve assez mignonne, mais toujours trop grassouillette, rien de trop méchant-), tout est devenu compliqué. A 40 ans, je me suis sentie grosse, moche, vieille, trahie, abandonnée par un pilier de ma vie.
    Suite à cette séparation d’avec mon mari, je me suis lancée de manière déraisonnable dans une histoire avec un homme peu recommandable: estime de lui désastreuse, sentiment de compétition permanent, manipulateur, dévalorisant, distant, voulant pratiquer le polyamour, refusant de s’engager, soufflant le chaud et le froid, à me laisser tomber puis me reconquérir, à me faire douter de tout, à continuer Tinder etc…
    Je suis devenue parano, à surveiller tout, interpréter tout etc… (et à chaque fois que j’avais un doute, je me rendais compte que j’avais eu raison!!)
    Il était mon meilleur ami avant ça pourtant…
    Il m’a quittée pour la 7ème fois il y a 2 mois, et cette fois c’est la dernière. Je ne veux pas le reconquérir, et lui non plus. J’impose un silence radio depuis 3 semaines, mais je pense à lui sans arrêt, je rêve de lui toutes les nuits. Je surveille ses réseaux sociaux. Lui a eu plusieurs conquêtes depuis 2 mois, il n’attendait que ça. Parait-il que ce n’est pas si simple pour lui non plus…
    J’ai hâte de me sentir mieux. J’en profite pour me reconstruire, et je crois qu’il y a de quoi…

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire 😊

      Tu vas y arriver courage ! C’est déjà un énorme pas en avant de refuser la reconquête.

  • 60%,jai beaucoup de mal à reconnaître mes besoins je ne sais pas de quoi jai besoin qu’est ce qui me manque vraiment et pourquoi cette relation et pas l’autre…. Je n’arrive pas à mettre le lien avec mon enfant certes jai pleins de souvenirs où le ressenti était rejet, abondant, injustice, solitude, haine, colère… Mais dans ce cas si jai refusé d’être moi même pour continuer à vivre ou à plaire alors comment pourrai je savoir qui suis-je en réalité puisque cest durant la petite enfance quon se construit !!!! il fut un temps où je ne parvenait mm pass à reconnaître mes émotions… Et ressentir ce vide et cette amertume et cette colère contre moi après une séparation me fatigue énormément vraiment.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour votre partage 😊

      Je ne sais pas si c’est déjà le cas mais à mon sens une thérapie pourrait énormément vous aider.

      Je vous recommande ce site : https://www.psynyou.com/

  • Jung .d

    100% coup dur ..

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage, tu vas y arriver ne t’inquiète pas ! Courage !

  • Bonjour Tony

    Tout d abord merci pour votre site , il est d utilité publique !
    Mon résultat au test est 50%
    Vous dites qu il permet de se situer mais à quoi corresponde les différents pourcentages ?

    • A

      Bonjour,

      Merci pour votre commentaire 🙂

      C’est difficile de déterminer avec précision une dépendance affective,car elle peut prendre plusieurs formes différentes. Ce test permet de situer votre degré de dépendance : si votre résultat est supérieur ou égal à 50%, alors ça signifie qu’il faut creuser.

  • bonjour
    merci pour cet article très pragmatique
    il contribue à se mettre au travail pour sortir de cette dépendance et vivre en accord avec soi-même

    • A

      Bonjour,

      Je t’en prie, merci pour ton message 😊

      Courage !

  • Yolande

    Eh bien je ne sais pas si vous êtes encore là mais mon score est a 100%. Je m’en doutais mais je reste dévastée car je ne sais pas par où commencer.

  • Stefan

    Bonjour Tony,
    90% de dépendance affective, pfouiou ! Et une personnalité de défenseur. Je me découvre, et je suis effaré de ce que j’apprends. Mais je me le cachais, je voyais bien que j’avais des attentes disproportionnées. Voilà 1 an que je suis séparé, voilà 1an et demi que je voyais ma copine prendre des distances. Elle m’a avouée avoir attendu que je prenne l’initiative de la séparation. Et puis tous les 2 mois elle prenait de mes nouvelles, il y a deux jours j’ai accepté un petit verre pour qu’on échange. Et là, patatra!! Tout mon travail pour l’oublier était par terre. D’autant plus qu’elle me disait que finalement elle préférait le célibat alors qu’elle prônait la vie de couple avant. Mais le plus important c’est que j’ai l’impression d’avoir été dans le schéma du dépendant affectif et de la pervers narcissique.
    Je lis donc tout tes écrits et conseils pour retrouver mon moi, car effectivement sans me l’avouer j’ai subi une jolie petite dépression cet hiver.
    Je te remercie pour ton aide, et je continue d’explorer
    Stefan

    • A

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour ton commentaire et n’hésite pas si tu as une question par rapport à ce que tu traverses.

      Courage !

      • Stefan

        Bonjour Tony, merci pour ton soutien. J’ai bien fait une liste, je m’aperçois que rien ne me convient désormais chez cette femme sauf son incroyable charme qui me boulverse. Alors pourquoi l’envie de l’avoir dans mon champ de vision et l’admirer suplante tout . Sachant que son caractère est loin d’être bienveillant, c’est du masochisme que de savoir que malgré tout rien n’est possible. Et elle trotte dans mon esprit, apparaissant quand je ne m’y attend pas.
        Les souvenirs des premières années où c’était le paradis ?

  • Valerie

    80%
    Pas étonné
    Mariée depuis 20 ans , séparée et en instance de divorce depuis Janvier.
    Il est partit avec une collègue de travail ui est auusi la mienne sûrement avant la séparation et c’est la fille qui me l’a annoncé.
    Oui j’ai de la haine
    Je suis en pleine dépression, arrêt idées noires, je suis nulle…..
    Alors que je ne l’aime plus donc je ne me comprends pas.
    Quand j’ai lu votre site, j’ai trouvé des mots de ma souffrance.
    Je veux en sortir, je veux être heureuse
    Je veux revivre.
    Merci de le sortir de là
    Bonne soirée

    • A

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre commentaire, si vous avez des idées noires je vous recommande fortement de prendre contact avec un(e) psychologue qui vous aidera à surmonter ça.

      Courage à vous !

  • espoir

    70% pour ma part, j’ ai été en couple pendant 4 ans avec une femme qui a de gros soucis de santé (dépression lié a la découverte de l’endométriose qui la prive d ‘avoir un enfant) En a suivis de nombreuses crises de violence verbales lié a la prise d ‘alcool pour finir par une crise avec de la violence physique.
    Le médecin la faite rentré en hôpital psy. Elle a vécu cela comme une trahison de ma part. Malgré cela j ‘ai continué de l’aider de tout faire pour elle malgré le fait qu’ elle n’ aille pas bien. Elle avait même fait des rencontres durant son séjour qui l’ on menait droit devant des problèmes graves. En janvier j’ ai étais encore la pour l’ aider, elle allait mieux février mars avril en me disant que le passé était derrière mais sa famille ses médecins et même ses nouveaux amies qu’ ‘elle connait depuis 1 mois ont tout fait pour la faire s’éloigner de moi alors qu’ elle recommençais a aller mieux je commençais à retrouver la personne que j ‘ai connu il y a 4 ans. Mais depuis 15 jours plus de signe de vie elle m’as clairement dit qu’elle ne me pardonnerai jamais et recommence a faire n’importe quoi dans un environnement pas sain.(sortie alcool )
    Tout le monde me dit de la laisser mais j ai du mal car c ‘est une personne que j’ai vraiment aimé et la voir se détruire me fait du mal.
    Tout mes amies, familles me disent qu’ elle va revenir quand cela n’ira pas mais qu’ il faudra malheureusement la laisser pour que je vive ma vie.
    Je m ‘aperçois que je suis dépendant affectif, j’ ai fait comme tout le monde supprimé les photos le numéro de téléphone bloqué les réseaux sociaux mais rien y fait elle est dans ma tête et j’ y pense chaque jour. Je n’avance pas et j ‘ai surtout peur de ce retour car elle connait mes sentiments et elle sait que je ne la laisserait pas tomber si elle a besoin et pourtant il faut que j’arrive à lui dire non et à avancer mais je n’ai pas la solution.
    Tourné la page est compliqué, fermé le livre est pour le moment impossible pour moi alors que je sais que ma santé en dépend.

    Merci pour votre article qui permet de comprendre certaines choses.

  • Del signore

    100 pour ma part. Mais j ai envi de m en sortir la rage au ventre

    • A

      La détermination que tu as va t’aider à y arriver, courage !

  • jardin

    Bonjour
    Je suis dépendante affective, mon conjoint m’a quitté depuis un mois. Je ne dors plus je ne mange plus… il m’avait quitté déjà une première fois il était revenu. J’aimerais sortir de cette souffrance qui aujourd’hui me parait insurmontable. Effectivement je suis dans l’attente d’aide miracle externe pour m’en sortir pourtant la solution est en moi et je me bloque et refuse. Je vois psy, energeticien, amies …rien ne me calme

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire.

      Je ne peux pas vraiment t’aiguiller avec un simple commentaire, mais en tout cas je te recommande de continuer ta thérapie et d’être patiente. En fonction de ton vécu la guérison peut être plus ou moins longue.

      Courage !

  • Bancel

    Bonjour,je suis a 90%de dépendance affective,la raison suite à des abandons de ma mère dans l’enfance.
    Mais j’ai commencé à travailler sur moi, suite au suicide de mon mari il y a 14mois , mais beaucoup de travail reste à faire.
    Bonne journée

    • A

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre témoignage, courage à vous.

  • STEPHANIE T.

    Bonjour Tony. J ai 56 ans et je viens de lire une partie de tes notes sur la dependance affective. Honnetement , je suis devastée car j ai ete quittée par l homme que j aimais le plus au monde, je n ai que des echecs dans ma vie , et je connais tous les tenants et aboutissants de mon enfance , j ai vu differents psy et cela durant presque 20 ans , la maltraitance de mes parents est indelebile
    J ai avancé , certes mais je suis tjrs dependante et j avais enfin je croyais trouvé m homme de ma vie, qui me rassurait et qui faisait semblant de m assurer une securité. Ol me manque , alors qu il m a fait si mal et qu il m a detruite. J avoue ne plus avoir envie de rien , et plus confiance en la vie. J habite seule depuis 2 mois , et notre separation a ete tres longue car il me fallait trouver un logement. Nous sommes separés depuis presque 1 an et avons cohabités en faisant semblant d etre amis , jusqua ce que je trouve un logement. Bref , je ne vois pas que faire de plus , je connais mon enfance et les blessures que m ont infligé mes parents mais je ne m en sors pas. Je ne fume pas , ne bois pas ..et j ai tres tres mal. A vouloir ne pas me reveiller le matin.
    Lui s en fout totalement , il n a pas pris une seule nouvelle de moi. Comment puis je m en sortir ? Je fais tout ce que je peux..il me semble. Merci pour ton retour Tony.
    Boen a toi.
    Stephanie

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire.

      Bien souvent, le problème ne vient pas forcément de soi, mais de la personne que l’on fréquente.

      La dépendance affective se déclenche lors d’une relation amoureuse, et généralement on va être “attiré” par des personnes qui vont déclencher cette dépendance.

      Pour t’en sortir, je suis convaincu que tu devrais te concentrer sur l’idée de faire les bonnes rencontres et de bien faire attention à tes schémas affectifs lors du choix de ton partenaire.

      N’hésite pas à me contacter en privé, je serai ravi de mieux comprendre ta situation pour t’aiguiller au mieux : https://seremettredunerupture.com/contact/

      Courage !

  • Meriem

    90% …

    • A

      Merci pour votre partage, courage à vous vous avez réalisé la première étape 🙏

  • 100% Merci Tony pour tous ces éclairages. Mon etape du moment: va là où sont tes peurs mais aussi tes désirs
    ..
    .

    • A

      Bonjour,

      Je vous en prie ! Merci pour votre commentaire 🙏

      Courage !

  • Jérôme

    40%, mais je me reconnais bcp de dépendance affective que cela. Mon besoin de me sentir aimé par elle, d’être en contact, de nous sentir en amour, d’exister dans ses yeux, d’être le plus beau, le plus intelligent, semble avoir pris plus de place qu’il n’y paraissait. Cela jouait sur mon comportement quotidien auprès de mon ex, qui, jamais, n’a pu remplir ce vide. Je lui en ai voulu pour ça. Je l’ai étouffée je crois, graduellement; jusqu’à ce que l’on se laisse par usure. Je me sens coupable de cela. J’en était inconscient. Je croyais que c’était normal comme attente. C’est un choc de se rendre compte de cela.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage.

      C’est normal de ressentir de la culpabilité, mais en prenant du recul tu pensais bien faire, car comme tu l’as dit tu croyais que c’était normal comme attente.

      Maintenant que tu as conscience de ce comportement, tu auras beaucoup moins de chances de le reproduire à l’avenir, et tu sais également sur quoi te concentrer pour avancer et faire de ta prochaine relation une relation saine.

      Courage !

  • gaelle

    merci beaucoup pour ton article tellement vrai

  • Marie Anne

    Ma dépendance affective est à plus de 60% suite au test que je viens de réaliser. J’éprouve beaucoup de tourments douloureux physiques et psychiques. C’est invraisemblable de vivre autant d’incohérences émotionnelles. Je sais que le chemin est long et que je vais trébucher souvent dans le chagrin. Mais je veux continuer pour ne plus ressentir l’immense douleur de l’angoisse qui m’assaille chaque jour. J’essaye de ne plus m’arrêter pour contempler le grand amour perdu… J’essaye de réaliser un pas puis un autre en réfléchissant autant que je le peux à celui que j’ai fait en arrière. Je crois avoir compris que ce périple sera fastidieux et long. J’espère que l’étau qui m’habite va se desserrer tellement il m’étouffe et m’isole. Je veux néanmoins croire à demain en essayant de mieux me comprendre. Les témoignages que je parcours sont douloureux à lire. Mais c’est bon d’être à plusieurs malgré cette rude épreuve.

    • A

      Un grand merci pour ton témoignage ! Ne pas se sentir seul dans cette épreuve aide toujours.

  • Jerem

    J’ai eu un résultat de 80 % et je sais que pendant notre relation j’étais tout sauf ce dépendant affectif que je suis aujourd’hui. Le déclencheur ? La rupture, le fais de voir mon ex subitement passer à autre chose au bout d’une semaine et demi de rupture après 8ans et demi de relation a été un choqué si brutal pour mon cerveau et mon coeur, que cela m’a rendu dingue, je l’a harcelai par message, son absence me terrorisais, je suis devenu jaloux maladif, j’ai disjoncté littéralement, ne pouvant contenir mes émotions.. je me suis très mal comporté.. la voyant disparaître de ma vie déclencha un vent de panique subitement, me persuadant moi même que en laissant filer cette personne qui était tout pour moi, que je n’allais jamais avoir cette chance de retomber sur quelqu’un comme elle ( impossible car on est tous unique) et surtout que personne d’autre appart elle ne voudrait de moi, que personne d’autre appart elle ne m’acceptera comme je suis.
    Aujourd’hui elle avec quelqu’un dans notre appartement, et c’est très dur pour moi… je vais bientôt voir un psychologue car je suis briser, je perd le contrôle…
    Aider moi seigneur..

    • A

      Bonjour,

      Merci pour votre témoignage.

      Ce n’est jamais évident au début, mais vous allez vous en sortir. C’est une excellente chose d’avoir pris rendez-vous avec un psychologue.

      Courage !

  • Bonjour

    Je m’appelle Florence et je suis en dépendance affective. Je ne saurais dire si je le suis depuis toujours mais je le ressens depuis près de 2ans et demi maintenant à la suite d’un événement marquant dans ma vie amoureuse. J’ai trompé mon mari après 20ans de mariage pour me sentir vivante, ai vécu une passion amoureuse avec Lui, qui m’a conduite à mettre fin à mon mariage et à détruire ma famille en un claquement de doigts. Lui n’avait pas et n’a toujours pas réussi à quitter sa famille…et me voilà 2ans et demi plus tard en souffrance.

    C’est une réelle souffrance que de ne pas réussir à mettre fin à une relation qui fait plus de mal que de bien par peur de…..quoi exactement?
    Pour moi le plus difficile aujourd’hui c’est de connaître mes besoins et mes envies.
    Et je n’arrive pas à intégrer le fait que ce n’est pas de l’extérieur que viendra mon salut mais de moi. Je le sais dans ma tête mais ne sais pas comment le ressentir et le mettre en œuvre.

    Cela paraît dingue à dire mais à l’heure où je suis en traitement de chimiothérapie, je trouve le combat pour sortir de cet dépendance/attachement plus difficile que la maladie.

    Par moment j’arrive à voir que je progresse. Malheureusement jusqu’à présent je suis retombée dans le piège de mes émotions, de mes peurs…mais aujourd’hui j’arrive à m’en rendre compte lorsque cela se produit.

    Je mérite d’être heureuse et épanouie tout comme chacun d’entre nous.

    • A

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre témoignage, je vous souhaite un bon rétablissement concernant votre maladie.

      La clé pour réussir à surmonter une dépendance affective, c’est de réussir à caler un temps de “réflexion” entre un événement et votre réaction.

      Évidemment, il y a aussi tout un travail à faire notamment au niveau de l’image de soi et de l’affirmation de soi, mais tant que vous allez réagir au “quart de tour” et ne pas prendre le temps donc d’avoir du recul sur la situation, vous allez avoir du mal à avancer.

      Ce temps de réflexion, ça s’appelle la mentalisation. Vous pouvez en savoir plus ici : https://www.amazon.fr/Mentaliser-interactions-humaines-Concepts-applications/dp/2807339247

      Courage !

  • resultats : 90%

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage ! Tu viens de réaliser la première étape de ta guérison, tu en as désormais conscience et tu sais à peu près où tu te situes.

      Courage !

  • Pétra

    Bonjour.

    90%
    Cela fait des dizaines d’années que je suis au courant, contrairement aux autres visiteurs du site.

    Je sais exactement pourquoi je suis comme ça et je sais ce qui me fait mal. Il y a des évenements traumatiques évidents (n’importe qui ayant connu ma famille, de façon proche ou non, est au courant) et d’autres moins évidents (connus de moi seule).
    Je me rappelle de tout. C’est un détail, mais le seul compliment sincère et enjoué qu’on me fait depuis toujours concerne ma mémoire.

    Je ne sais pas quel âge ont la plupart des visiteurs, j’ai 36ans et j’en ai pris conscience plusieurs fois, à différentes étapes de l’enfance, adolescence, jeune adulte, avec les amis, le travail etc, je pense. Même en étant lucide depuis lors, je ne me sors pas de cette merde. J’ai tenté plusieurs fois de consulter et maintenant, j’ai carrément disparu de la société, sans regrets.

    Je suis en couple depuis 6 ans, presque. Je l’adore et il m’adore, on s’aime d’amour. Moi en tout cas, je suis encore dans la passion.

    Pour l’instant, il est le seul à avoir vraiment cherché à me connaître (j’ai eu des relations longues et stables avant lui, mais aucune connexion) et je lui suis reconnaissante pour beaucoup de choses. En récompense de tous les bénéfices qu’il m’apporte, je pense lui laisser toutes les libertés et lui donner le moins d’entrave possible, dans la limite de ce que je tolère.

    Il aime voyager énormément par exemple et ce n’est pas mon truc, alors je le laisse faire et je suis même contente d’être seule chez nous.

    Il pourrait aisément avoir une double vie dans ces conditions, mais je n’y pense même pas et c’est bizarre car quand il est en voyage, je considère que nous ne sommes plus dans la même dimension.

    Je viens au vrai sujet : la chose que j’exècre chez lui. Dès qu’il pense être seul (alors que je suis parfois dans la même pièce), il semble qu’il ne peut s’empêcher de se *** devant des images, sans même aller jusqu’au bout. Il pense être discret, en plus. Ca me fait mal. En dehors de ça, je n’ai rien à lui reprocher.

    Ça me met en colère parce qu’on en a déjà parlé et qu’il sait que ça me fait de la peine qu’il fasse ça chez nous.

    J’ai essayé de trouver des articles en rapport avec ce thème, mais il en ressort que les femmes devraient s’estimer heureuses que leur amoureux s’astiquent sur une autre, pour ne pas se faire tromper « pour de vrai », et que si elles ne comprennent pas ça, c’est de la dépendance affective.

    Ça me fait totalement halluciner. J’accepte beaucoup de choses et je peux faire moults compromis oui ok, mais CA ça m’est intolérable. Je trouve fou que la seule chose qui bouscule l’échiquier de mes valeurs soit justement ce sujet, pour lequel on a rien droit de dire.

    Ce qui me rend dingue, c’est qu’il ne fasse pas ça ailleurs.

    Je voudrais avoir votre avis. C’est arrivé hier, j’ai dormi sur le canapé et ce soir je fais une insomnie.

    Je voudrais savoir si c’est moi qui demande l’irréalisable et dans ce cas, je voudrais bien avoir un article pour m’aider à rationnaliser. Ou alors, une méthode pour parler à nouveau du sujet avec lui sans me braquer et poser sereinement ma revendication.

    Je vous remercie de m’avoir lue.
    Les réponses apportées aux autres visiteurs m’ont permise de prendre confiance pour exposer aussi mes problèmes et avoir un réel échange.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour votre partage.

      Peu importe la nature de l’acte, à partir du moment où ça dépasse vos limites alors ça dépasse vos limites, point.

      Le plus important est d’éviter d’être dans le jugement ou le reproche, et de lui dire ce que vous ressentez quand il se comporte de la sorte puis de trouver un terrain d’entente si ce terrain est possible.

      Courage !

      • Pétra

        Re-bonjour.

        Cela fait deux mois environ que je suis venue vous demander conseil, et je tenais à vous donner de mes nouvelles.

        Après notre échange, j’ai laissé passer plusieurs jours avant de parler avec mon amoureux.

        Au début, il a minimisé quand je lui ai dit que son attitude créait en moi du ressentiment (« Mais pas du tout, je ne fais pas ça, je ne comprends pas, regarde dans mon téléphone pour que je puisse prouver ma bonne foi »), ensuite il m’a fait des reproches (« Quand je prends ma douche le matin, je t’entends te lever et courir jusqu’à mon bureau pour vérifier mon téléphone »). À partir de là, j’ai dit « Ok. Tout est dans ma tête alors ? Est-ce que je cogite alors que tu n’as rien fait pour remettre en cause mon sentiment de sécurité ? Quand je me fait draguer dans la rue devant toi, est-ce que mon attitude a fait que tu t’es senti en danger juste une fois ? ».

        Là, il s’est assoupli et on a pu commencer à discuter franchement. Je sais que j’ai de la chance de l’avoir car avec mes exs ou ma famille, ce genre d’échange est absolument impossible.

        La discussion n’a pas duré longtemps, mais les termes ont été dit. La douleur a été partagée, j’en ai pris pour mon grade, et lui pour le sien. Nous y sommes parvenus sans crier.

        Depuis, nous sommes plus légers et nous nous comprenons mieux. Je lui lâche toujours autant la grappe que possible, et lui se conduit de façon sécurisante au possible.

        Avant de venir vous parler, j’étais prête à le quitter. C’est pourquoi je tenais à vous remercier de m’avoir aidée à rafistoler cette relation qui m’est précieuse.

        Je garde toujours votre site dans un onglet ouvert et vérouillé. Merci mille fois de l’avoir ouvert et de l’entretenir, je me rend compte comme ça doit vous coûter en ressources de temps et en ressources financières, d’autant que c’est gratuit. Vous êtes quelqu’un de bien, merci encore.

        • A

          Bonjour,

          Un grand merci pour ton message, je suis très heureux d’avoir pu vous aider à ma manière 🙂

          Je vous souhaite beaucoup de bonheur !

  • 90% pour ma part et en effet comme la plupart des personnes présente dans le groupe je me reconnais tout à fait avec un énorme manque de confiance et d’estime de moi. C’est pour cela que mon ex a rompue. Mais une chose est sûre ces que je veux changer tout ça et j’y arriverai ! Merci pour ton article il est génial !

    • A

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait plaisir 😊

      Courage !

  • 90% consciente de tout, maintenant il faut que je me mette dans l’action et dans l’estime de moi

  • 80%. deux ruptures en deux mois et une dépression sévère. Alors je marque le coup aujourd’hui et j’entame ce travail.
    Merci

    • A

      Merci pour ton commentaire, courage ! 💪

  • FAbien

    Bonjour,
    j’ai fait le test je suis à 60%
    Je n’avais pas de comportement anxieux vis a vie de ses sorties, pas de jalousies pas de recherche dans son tel.
    Par contre oui la grosse partie de ma vie hors travail tournait autour de ma vie de famille et d’elle.
    Après 16 ans de couple et deux enfants on vient de rompre il y a un mois.
    Elle a eu 5 années de dépression ou j’ai tout fait pour l’aider et prendre soin d’elle, mais il y a 3 mois j’ai trouvé son comportement anormal et j’ai commencé à me poser des questions. Elle m’a avoué flirter avec un autre gars, j’ai passé l’éponge et demandé a travailler de son coté pour que je retrouve confiance en elle.
    Elle a fini par m’avouer qu’elle ne m’aimait plus comme avant et qu’elle souhaitait rompre. et j’ai découvert une semaine après qu’elle avait déja un autre homme dans sa vie mais pas pour une relation serieuse.

    Je me suis sentie trahi. Malgré la rupture le plus dur c’est de la savoir avec un autre car ça rajoute une couche supplémentaire à mon mal être.
    Et oui j’ai peur d’être seul, de ne plus être aimé. Je pense aussi que j’étais rassuré par le conformisme de ma vie et ça me fait peur de partir vers l’inconnue.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage.

      16 ans de couple, ce n’est pas rien.

      Prends les choses l’une après l’autre, pour le moment il faut que tu te concentres sur tous les changements que cette rupture à pu provoquer dans ton quotidien pour remettre de l’ordre.

      Ensuite seulement il faut aborder les points comme la peur d’être seul, et la peur de ne plus être aimé.

      Tu vas réussir par t’en sortir, ne t’inquiète pas.

      Courage !

  • Sophie

    En effet, je suis dépendante affective (70%) Je m’en rends totalement compte aujourd’hui suite à une rupture extrêmement douloureuse après 10 ans d’histoire. (J+6) J’ai quitté ma compagne, ma maison, mon travail et ma région.
    A 43 ans je suis de retour dans ma région d’origine chez mon père et proche de mes amis d’enfance. Je dois tout reconstruire et c’est plus effrayant qu’autre chose.
    Etant hypersensible, je vis un cataclysme intérieur et je prends conscience de beaucoup de choses, notamment de cette dépendance affective qui m’a fait rester dans une relation pour en arriver à un point où ce n’était plus possible ni pour l’une ni pour l’autre.
    Ce n’est pas moi qui est verbalisé la rupture, alors que j’y pensais depuis très longtemps mais la peur m’en dissuadait.
    J’ai donc ressenti du rejet, une tristesse comme jamais et une colère ainsi qu’une haine très très moche.
    J’ai cette fâcheuse tendance à persister même si je ne me sens pas bien dans une relation qu’elle soit amoureuse ou professionnelle.. Ce qui m’a valu dépression et burn-out. D’ailleurs j’espère ne pas y retomber aujourd’hui…
    Je me rends compte que je ne sais pas prendre soin de moi ou peu ou mal.
    J’espère avancer sur ce sujet car je pense qu’il est central pour regagner en estime et en confiance.
    J’espère trouver les clés et surtout le courage d’agir.
    Votre site tombe à point nommé.
    Sophie

  • Lefebvre Lucie

    Bonjour .. j’ai fais un score de 90 .. j’ai entrepris il y a quelques années de séances avec une psychologue.. par manque d argent j’ai du arrêter. le confinement est arrivé et la dépression a fais son apparition .. j’ai été hospitalisée 3 semaines avec traitement pour m’aider à surmonter cette situation.

    Je me suis séparée le temps de cette hospitalisation donc retour à la maison un peu difficile mais ça fais maintenant 3 ans.

    Aujourd’hui j arrive à faire des choses seules .. les instants de mal être ne durent que peu de temps mais je ressens toujours ce besoin d’être en couple.

    Incapable comme tu le dis de prendre ce temps nécessaire avancer sur moi même la fuite de ne pas me retrouver avec moi même .. j’arrive à rester célibataire quelques temps mais très vite je me remet en couple et bien sûr avec une séparation .. j’ai recontacter ma psy pour mettre en place de séance de hypnose.

    Je ne sais pas bien par où commencer ..

    Quelles sont les meilleurs moyens et aide ?

    Merci Lucie

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire.

      C’est très compliqué de savoir ce qui te conviendrait le mieux selon ta situation avec un seul commentaire, le plus important à prendre en compte est qu’une dépendance affective provient le plus souvent d’une mauvaise image de soi.

      C’est une piste de réflexion pour t’aider à avancer, je peux également te recommander ce livre qui est une introduction à la thérapie cognitivo-comportementale : https://www.amazon.fr/pi%C3%A8ge-du-bonheur-Russ-Harris/dp/2761926404

      Courage !

  • Cédric

    Je me retrouve énormément dans beaucoup de point, je souhaite en finir mais la persévérance n’est pas mon fort, j’ai besoin d’aide pour aller plus loin, mais qui dois je aller voir? as tu des contacts pour aider et m’assurer d’aller au bout, c’est tellement décourageant quand on est seul et que la sensation que tous se répète a chaque fois, jsuis dans le 91.Merci beaucoup

  • 100/100,
    Bonjour, après avoir discuté avec une amie au sujet de la dépendance affective, je suis tombé sur un article que j’ai lu et m’y suis retrouvé a 100/100, d’où mon résultat.
    Déjà je suis content d’avoir pu mettre un mot sur mes maux, j’ai engagé un suivi Psy et hypno, pour m’aider à avancer aussi vite que possible, et je souhaite vraiment sortir de cet engrenage qui me reprend a chaque relation ou rupture. Ça envahi ma vie personnelle et professionnelle malheureusement.
    Je pense malheureusement que c’est ancré depuis mon adolescence et j’ai 43 ans, me voilà en route vers une randonnée qui je l’espère fera ressortir le meilleur de moi.
    Merci pour tes articles.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire, c’est effectivement un énorme pas en avant d’en prendre conscience.

      Courage !

  • Joire

    Je suis a 80 j avais une personne dans ma vie qui été en couple je ne le savais pas . J’ai coupé a plusieurs reprise et par je pense de la dépendance je l es repri a chaque fois aujourd hui je n est plus envie de le reprendre car j ai prie conscience que je ne serais pas heureuse car il es en couple et il me manipule en me faisant croire qu’il la quitteras un jour lol ça fait 9ans que ça dur je veus quitter cette dépendance que je sais qu elle es du a mon enfance je veus guerrier

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire, courage !

  • Monté

    Je n arrive pas à l oublier pourtant je sais que j ai mal agi en couple avec lui
    Ses silences m ont rendus mal et en colère d ou de la fouille chez lui
    Ce n est pas un bon comportement de plus qu il a déclenché une maladie
    Et m a annoncé qu il voulait me voir moins souvent
    Là il m a envoyé un message avant j aurais répondu direct, là je ne sais même plus quoi faire
    Peur de l me ressentir abandonnée
    J ai décidé de ne pas répondre mais c est dur

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage, n’hésite pas si tu as une question par rapport à ta situation.

      Courage !

  • Dépendant à 90% ma copine m’a quitté il y a deux semaine après 1an et demi de relation, je pensais que c’était la femme de ma vie, j’avais envie de passer mon temps libre avec elle, j’ai interprété chaque chose qu’elle faisait, elle était asexuel et j’ai pensé que c’était de ma faute et que je n’ai pas fait le nécessaire. Je suis à présent détruit car je culpabilise sur toute les fois où j’ai mal agit ( mauvaises réflexions et jalousie ) mais je la traitait comme une reine, je la faisait passer avant moi, je veux me relever mais c’est si dure, j’ai l’impression que je ne revivrais jamais une aussi belle histoire et que je ne retrouverais jamais une femme aussi incroyable qu’elle… C’était un compte de fée. Merci pour cet article

    • A

      Bonjour,

      Je t’en prie, merci pour ton partage.

      Ce que tu ressens actuellement est normal (en particulier si tu as une dépendance affective) mais ne t’inquiète pas, tu retrouveras une relation qui te correspond.

      Courage !

  • Laurence

    Bonsoir
    Laurence dépendante. affective à 80 %. Galère…

  • caroline

    60% divorcée d’un pervers narcissique je me suis aussitôt remise en couple et par la peur de me retrouver seule après avoir casser ma cellule familiale j’ai mis mon partenaire à mal, je l’ai usé au point ou il m’a quitté. Je comprends maintenant pourquoi…
    Pouvez vous donner des exemples d’actions menées svp. Merci

    • A

      Bonjour,

      Merci pour votre partage.

      Des actions dans le but de vaincre votre dépendance affective ?

  • Céline

    J’ai fais le test je suis à 80%. J’ai conscience d être dans une dépendance affective avec un homme. Toutes mes relations ont été comme ça .. au point de m’oublier pour eux.. j’ai vécu tromperie à répétition et violence conjugale..
    J’ai commencé un suivi psy il y a un an et demi. Je sais que ma relation actuelle n’est pas normal mais j’ai encore du mal à sauter le pas .. j’ai peur .. peur d’être seule, de le perdre après tout ce qu’on a vécu et tout ce que je lui ai confié sur mon passé.. mais je sais aussi que je suis en dépendance total avec lui..

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage.

      C’est déjà une bonne chose d’avoir commencé un suivi psy, tu es sur la bonne voie.

      Courage !

  • DEBIEVE

    Bonjour,
    Encore une fois je viens de me faire larguer par un homme, le même type d’homme depuis quelques années…des relations qui durent 1 an ou 2 … un père en solo, alcoolique, dépressif, qui a perdu un parent, avec qui je n’ai pas de points communs, trop d’attentes, de la frustration, anxiété au quotidien, ne pas me sentir à ma place, jalouser la relation avec sa fille de 16 ans, arrêter de voir ma famille, arrêter mes activités, faire tout avec lui, attendre qu’il me donne de la tendresse, de l’intérêt, attendre son approbation, ne pas faire mes choix, suivre le mouvement et être triste, …bref j’ai eu 100% au test.
    Je pense que cette dernière relation m’a permis de mettre le doigt sur le terme de trouble de la personnalité dépendante… J’entame une thérapie afin de m’aider à m’en sortir … Je ne suis pas si dévastée que ça suite à la rupture, parceque je sais qu’il a rompu avec moi pour 2 raisons, la 1ere trop de pression constante de ma part … Typique du dépendant affectif, et sa thérapie pour sortir de son alcoolisme et de sa dépression. Nous avons au final tous les 2 mais chacun de notre côté. La relation chaotique nous aura permis d’enfin avoir le Déclic d’évoluer…
    Merci pour cet article très intéressant et détaillé de ce trouble de la personnalité… Nous sommes nos choix et mon choix aujourd’hui est de sortir de ce cercle vicieux.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton témoignage.

      Courage ! Tu es sur la bonne voie 💪

  • Olivier

    Bonjour, 70% mais je sais depuis longtemps que je suis dépendant affectif, j’en souffre pas mal, mais comme tu dis l’article, j’ai du mal à entreprendre les actions pour m’en sortir..
    Mais je vais en sortir parce que j’aimerais vraiment aller mieux.
    Sortent d’une relation de 5 ans, je ressens un vide et un manque immense, mais je sais que ce n’est que mon ex qui me manque, mais ce qu’il comblait en moi.

    • A

      Bonjour,

      Merci pour ton partage.

      Tu vas t’en sortir, courage !

  • Chloé

    Bonjour à tous,
    90 % je me savais dépendante affective mais à ce point cela fait peur. Tout comme Arnaud j’en ai marre de reproduire les mêmes schémas. Là séparée depuis 1.5 mois après violences conjugales je suis en instance de divorce, le premier mois fut l’enfer mais j’essais de garder la tête hors de l’eau. Mais au début de notre séparation même si tout me montrait que nous avions atteint le summum d’une relation toxique j’étais encore prête il y a encore peu de temps de revenir et de reconstruire cela juste pour ne pas affronter mes peurs. Aujourd’hui c’est le yoyo émotionnel mais la technique d’écrire ses ressentis et émotions afin de faire face à soi-même est une technique efficace. J’arrive même non seulement à ne plus avoir peur de ma solitude, de ma tristesse de mon vague à l’âme…. mais j’entrevois un avenir seule avec ma fille.
    Merci pour tout vos vos conseils

    • A

      Bonjour,

      Je vous en prie, merci pour votre commentaire 😊

      Courage !

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